Si je vous disais chers lecteurs que lorsque je repense à la période où j’étais enfant, il me revient des images qui ont trait bien plus aux voyages, à des pays nouveaux, à de nouvelles maisons et à de nouveaux amis, qu’à celles d’un enfant qui a grandi dans un cadre plus serein. Vous comprendrez alors pourquoi j’ai si facilement remplacé la valise familiale par le sac de voyage, une fois devenu adulte. L’avenir était devant mes souliers, il suffisait de suivre le chemin.
Ors, si celui-ci devait se reconnaître comme étant le mien propre, il ne devait déboucher que vers les grands espaces et la nature ; vers la montagne, la mer, le désert et la forêt. Et quoi de mieux que le sport et les activités extérieures pour bien s’intégrer à ces éléments naturels. Parallèlement à mes études de base, j’ai donc appris à partager ces passions, et en l’occurrence les enseigner comme le ski, l’escalade, la plongée et le ski nautique. Plus tard, la maturité m’offrit des perspectives plus culturelles : étude de la musique – spectacles et comédies musicales – musicien de jazz et organisations de festivals. La lecture quant à elle, fut partie intégrante de cette maturation évolutive.
Le fait de se passionner dès l’adolescence pour les grands maîtres de la littérature classique française, ainsi que ceux de la musique baroque du rock et du jazz, ça laisse forcément des traces… Trouver dans les mots, des images et des sons qui les correspondent, s’avère être mon défi constant. Créer de la musique dans les textes pour y retrouver le rythme et l’harmonie, ainsi que les images pour les intégrer dans des situations où le rêve et la réalité pourront flirter avec la beauté. Voilà pour moi la finalité de ce long chemin à la recherche de ma prose.